Les scenaristes rêvent-ils de spectateurs electriques?

Les scenariste sont des androides replicants qui suivent les schemas de base de tout blockbuster recent entre revolution et illusion du reel, donc deja 60 ans de retard les gens.
Deakins et les decorateurs, les equipes FX sont les seuls a faire du bon taf, mais malheureusement tout est sans profondeur, vraiment: il manque un espace réel a cet histoire: on ne verra rien fait rien que des lieux de studios, des panorama mais jamais de lieux vécus. C'est l'équivalent d'un produit de masse, comme les replicants sont des produits de consommation, tous se ressemble et pour signifier des differences, on utilise le Teal and Orange pour créer des grands contrastes entre plein et vide, bien et mal, futur et passe, secheresse et ville "aquatique", "liquide".

Mais on moins, avec Joi, on a le mouton electrique et l'empathie en version mutante. Et peut-être la critique du parcours du heros de K, personnage "kafkaien" donc vivant l'ironie de plein fouet.
Profitant du succès du premier opus, qui se vivait au présent dans une belle mélancholie de film noir postmoderne combinant parfaitement orientalisme et ideal de l age d'or americain entre art deco et fifties, ici bah c'est vide, comme le dit villeneuve c'est un film d epoque, un genre de blade runner refait mais sans rien de changé, on vit dans le passe et l ombre du premier, ramenant des scenes et des personnages plus par nostalgie que melancholie, mais au moins c'est pas du outrun... Peut etre que c'aurait du en etre en fait.
C'est plat et superficiel, voila, c est mediocre, et ce n est pas grave, mais ca aspire le travail de blade runner, qui en ressort grandi comme la meilleur adaptation d un travail de dick devant total recall. A lepoque Blade Runner avait impressionne Bill Gibson suffisamment pour qu'il reecrive la moitie de Neuromancer, cette fois le film peine a me faire ecrire une critique digne de ce nom... Ville neuve ? Je ne crois pas non....