*Splouch* en plein dans les champi

Tiens, et si je me faisais un blockbuster. Les contes sont à la mode en ce moment. Je sais ce qui m’attend, et j’imagine déjà les critiques envers Stewart, alors allons y open minded…

Blanche neige, le disney qui me térorisait, gamine…

La première moitié du film est vraiment géniale. Et encore plus les scènes d’introduction. Vraiment bien léché.

Mais plus j’avançais dans le film, plus il y en a une qui m’énervait. Je vous laisse deviner qui…
Bon d’accord, je la trouve plutôt jolie, et bon, d’accord on s’acharne sur elle, mais là, j’ai eu du mal à faire passer ça.
Va falloir m’expliquer un truc. D’un coup, une timide princesse enfermée dans un donjon la moitié de sa vie devient une féroce guerrière, juste après s’être réveillée comme une fleur. Laissez-moi rire devant la Stewart qui beugle pour motiver les troupes.

D’ailleurs, bien que magnifique et superbement mise en valeur (si on peut dire), Charlize Theron était assez énervante dans son genre quand elle beuglait, elle aussi.

Bref, l’évolution de Blanche Neige est bien trop marquée. Il aurait fallut amener ça autrement je crois. Même si je ne suis pas fan de princesse, ça reste une princesse. Et moi je veux une longue robe et une fragile petite chose défendue par de vaillants et beaux chevaliers… Pour le coup, je passe mon chemin.

Sinon, la bouche en o de poisson agonisant, à respirer comme un boeuf et les larmes de croco lui vont à merveille. On aura beau essayer de lutter contre sa monoexpression, je suis dépitée de confirmer que ce sont bien les seules qu’elle sait offrir.
Et qui termine le film en esquissant un sourire ? Wahou, c’était trop dur, on sent que ça lui a couté.
Tout comme dans la scène où elle danse avec le nain. Vive la joie forcée.

En parlant de la scène de fin, je suis quelque peu déçue.
La madame, elle a deux prétendants. Alors soit elle choisit, soit y’en a un qui clamse dans la bataille finale ! Sinon, ça valait pas le coup de nous faire miroiter (jeu de mot, jeu de mot… ok, je sors) une histoire d’amour.

Mais d’où vient une si bonne note ? Tout simplement, du fait des magnifiques paysages, costumes et effets spéciaux (le cerf, le miroir, les deux forêts, les soldats noirs…) Et bien que le jeu de l’actrice principale ternisse le tableau, les autres sont plutôt pas mal. Mis à part le prince, un peu aveugle sur les bords quant à la relation de sa chère et tendre vis-à-vis du chasseur.

Je n’ai vraiment pas eu le temps de m’ennuyer. On change assez vite de lieu et à chaque fois, on s’en émerveille.
Je ne me rappelais pas trop du début du disney, alors ici, la mise en place de la course poursuite est vraiment bien expliquée. Et aussi concernant ses hallucinations (elle parle à des animaux quand même, là pour le coup dans le film, c'était pas trop mal imagé). C’était un peu trop WTF quand j’étais petite.
Il y a même quelques scènes épiques sympathiques.
Et j’aime bien certains points pas si manichéen. La « méchante » adopte des nuances grises, vraiment admirables. On comprend mieux ses raisons et son histoire. (evidemment, Blanche reste comme neige et tout le monde l'aime, youpidou)

Bon, la musique n’a rien de spécial. C’est surtout qu’après avoir vu le Hobbit, le chant des nains de Blanche Neige est juste… Bref.

Je retiens surtout un bel ensemble. Ca aurait pu être pire.