Blanche-Neige et le Chasseur par Hugo Harnois
Charlize Theron ne veut décidément pas vieillir. Après le sympathique Young Adult, l'actrice se met dans la peau de la méchante sorcière n'ayant qu'un objectif : la beauté éternelle. On ne va pas parler de l'histoire, tout le monde la connait. Des petits changements sont tout de même à mentionner : le chasseur est devenu gentil, les sept nains ont changé de noms, et Blanche-Neige est un peu moins « prout prout ».
Même si nous avons peur, nous entrons dans la salle et surprise, le début est plutôt bon. Une atmosphère lugubre et ténébreuse, de sombres personnages et des combats assez emportés, c'est bien parti ! Mais ne nous réjouissons pas trop vite car on tombe rapidement dans des lieux communs. Les amourettes de Kristen Stewart qui hésite entre le prince charmant et le chasseur font désagréablement penser à une saga trop connue des adolescentes. En ce qui concerne la reine, elle a la classe avec ses costumes qui en jettent, mais on peut reprocher à Theron d'en faire un peu trop : ses cries deviennent agaçants, ses pouvoirs sont trop « modernes » (notamment la fin) et finissent par en perdre leur piquant. Cependant, il est important de garder en tête que ce film reste une adaptation d'un conte ultra classique, il est donc forcé de conserver des éléments (pathétiques mais nécessaires) qui nous agacent. Malgré tout, Blanche-Neige et le chasseur manque de personnalité, en dépit d'une héroïne plus guerrière et affirmée.
Enfin, il faudrait dire à Chris Hemsworth (Thor) d'arrêter ses rôles de brute sans cervelle en essayant de donner l'impression qu'il a du coeur, ça ne marche vraiment pas.