Un cri dans la nuit

La trame est intéressante. Le scénario tient à peu près la route.

Ce qui m’a le plus déçu dans ce film c’est le jeu des acteurs Travolta est moyen plus et Nancy Allen est très passable comme beaucoup de femmes de réalisateurs qui jouent les actrices.

Ce qu’on retient surtout c’est De Palma qui veut montrer qu’il est au-dessus de la mêlée. Tous les plans s’enchaînent : Steadycam, plan de haut pour filmer la pièce et les déplacements (Top-Shot), zoom, dézoom, double image dans le cadre, prise de vue à travers différents écrans,… Ce que l’on peut souligner également c’est l’effort constant du montage, du cadre et la photo ; toutes les références y sont : Antonioni, Coppola, Carpenter, Hitchcock,… La scène d’ouverture est-elle aussi un hommage en Steadycam version FPS, marrant et assez ludique... et comme tous les films de De Palma on y voit beaucoup de femmes à poil…

Les efforts visuels sont complétés par un film au taquet sur le plan sonore : tout est un éloge au son (évidemment le métier de l’acteur), le son au début qui le son de la montre corde, la scène de nuit dans le parc et tous les bruitages des machines pour les prises de sons.

Mais le tout ne m’a pas emballé même si le suspense est tenace et que la critique de l’image (et du son) qu’on nous (nous pauvres p’tites gens) donne à voir est plutôt féroce.