Durant deux heures et demie, Paul Thomas Anderson s’attache à nous raconter un pan de l’histoire du cinéma pornographique. Cette industrie, flamboyante à la fin des années 70, est explorée, dans Boogie Nights, en synchronie avec le gravissement d’échelons d’un jeune acteur. Le scénario prétexte le trope de l’adolescent frustré au don inénarrable. Castré par sa mère, jalouse que son complexe d’Œdipe soit arrivé à terme, il fugue dans l’espoir de développer le don pour le sexe qu’il subodore détenir. Ainsi, un producteur de films pornos, forcément prénommé « Jack », le repère et initie d’un même un coup un parcours chevillé à la découverte de cet univers méconnu.
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