Si mes souvenirs sont bons, c'est avec Bowling for Columbine, au début des années 2000, que j'ai découvert Michael Moore. Du moins est-ce le premier film que j'ai vu de lui. J'avais alors seize ou dix-sept ans et comme beaucoup de français à l'époque, j'ai été conquis. Il faut dire aussi que comme tout jeune franchouille qui se respecte j'étais "de gauche", et par conséquent, présenter les États-Unis comme un pays horrible où sévit la violence, le racisme et la pauvreté confortait tout ce que je pensais, et surtout ce que les personnes de cœur m'avaient appris. Enfin, si j'avais été "de droite", je suppose que l'idée ne m'aurait pas déplu non plus... Chercher à m'informer plus sérieusement pour savoir ce qu'il en était réellement ne m'intéressait pas plus que ça à l'époque. En fait, ce genre de film me suffisait. Évidemment j'étais "contre les armes", cela va sans dire.
Comme dit l'adage, ne pas être de gauche à vingt ans, c'est ne pas avoir de cœur. Mais être encore de gauche à trente ans, c'est ne pas avoir de cerveau. La jeunesse est la période du cœur, dans laquelle on accepte aisément les discours qui flattent nos préjugés. Moins sensible à la raison qu'à l'émotion, on focalise plus sur la conclusion que sur la manière dont on y arrive.


Bowling for Columbine est un film de propagande. J'en avais certes plus ou moins conscience à l'époque, mais je me rassurais en me disant que celle-ci faisait office de "rééquilibrage" face à la propagande "de droite" (ou que je considérais comme telle). Je me convainquais que, puisque l'objectivité est un leurre, autant être complètement subjectif pour la bonne cause. Quand j'y repense, quelle pitoyable justification de la malhonnêteté, j'en aurais presque honte. Pour la défense de mon moi-jeune, j'ignorais quand même jusqu'à quel point allait les bidonnages des films de Michael Moore. Aujourd'hui, l'escroquerie est tellement reconnue que tous ses défenseurs sont obligés de se rabattre sur cet argumentaire d'après lequel tout documentaire est subjectif, que la vérité n'existe pas, donc le mensonge non plus, etc. Tout est propagande, donc allons y franchement dans la propagande, sans scrupule sur la véracité des faits.(*)


Je ne vais pas refaire ici ce qui a déjà été fait mille fois. Nul besoin de faire des recherches très poussées pour trouver des pages web qui, sources à l'appui, déconstruisent le film point par point, révélant les nombreux mensonges et manipulations qu'il contient. C'est d'ailleurs à partir de Bowling for Columbine que le fait que Moore bidonnait ses films a commencé à se faire connaître. L'une des pages les plus connues et les plus complète est celle-ci, que je recommande chaudement :


Truth about Bowling for Columbine


Vous verrez, si vous ne le savez pas déjà, que Michael Moore ne recule devant aucun artifice pour faire passer sa thèse de départ. On y apprend notamment que tout ce que dit Moore sur la NRA est bidonné. On voit par exemple que par le montage, il modifie totalement le sens des discours de Charlton Heston. Il fait croire que la NRA vient faire exprès des réunions là où il y a eu des tueries, ce qui est totalement faux. Aussi bidons sont les liens allégués par Moore entre la NRA et le KKK. On constate avec stupeur que même l'interview de Heston à la fin est une énorme manipulation du spectateur à plusieurs niveaux. On apprend en outre que les statistiques d'homicides par balles qui sortent d'on ne sait où sont soit fausses, soit biaisées. Entre autres choses, elles ne tiennent manifestement pas compte de la démographie des pays et mélangent les meurtres avec les cas d'auto-défense juridiquement justifiés, ainsi que les tirs de la police... La scène où il achète des munitions au Canada est aussi bidonné.


Bref, tout est bidonné du début à la fin. Ceux qui ont vu le film Manufacturing Dissent, ne seront pas surpris, le réalisateur est coutumier du fait. Ce film critique sur Moore — réalisé par des gens qui l'admiraient au départ — vous montrera en outre que la scène du début de Bowling for Columbine, où Moore va chercher un fusil à la banque, est, une fois encore, une fiction.


Même dans ses aspects les plus anecdotiques, le film est trompeur. Après l'avoir vu, on pourrait penser par exemple que les créateurs de South Park sont du côté de Moore. Or ce sont des libertariens radicalement opposés à ses idées. Et non, contrairement à ce que beaucoup de gens ont pensés, ce n'est pas eux qui ont réalisé le petit dessin animé mensonger sur l'histoire des États-Unis. Depuis ce film, Trey Parker et Matt Stone détestent Michael Moore pour cela, entre autres.


Lorsqu'il ne s'agit pas de mise en scène ou d'un minutieux montage manipulateur, la technique de Moore consiste souvent à décontextualiser des propos ou des images où précisément, le contexte a son importance, pour orienter votre opinion en recréant un contexte inventé. Le rythme est très rapide de sorte que vous n'ayez pas le temps d'analyser ou de comprendre ce que vous voyez ou entendez, il s'agit uniquement de jouer sur vos émotions. Analysez attentivement les films de Moore, vous verrez qu'il s'agit d'une succession rapide d'images rarement contextualisées. On ne sait pas toujours exactement ce qu'on voit, et pris par les émotions, par le choc des images et par le rythme du film, on y réfléchit même pas. Au lieu de remettre en cause nos idées reçues, de nous amener à nous remettre en question, Moore fait tout le contraire : il caresse vos préjugés, les conforte et les exploite pour faire passer son message. Démagogue jusqu'au bout, il se fait passer pour un personnage sympathique au cœur pur, par opposition aux possesseurs ou défenseurs des armes à feu, qu'il fait passer pour des imbéciles ou des fous, potentiellement violents. Mais le spectateur attentif sera frappé de la rareté des réels arguments de fond contenus dans le film. Celui-ci est essentiellement fondé sur l'émotionnel et sur des liens décrétés par Moore qu'il implante dans son montage.


Ainsi, notre réalisateur mélange tout et n'importe quoi. Par exemple l'armement militaire, la guerre et les armes civiles. Il pointe avec raison le ridicule des discours d'après lesquels c'est le hard-rock qui rendrait les jeunes violents (aujourd'hui on accuse aussi ridiculement les jeux vidéo) mais il se vautre lui aussi dans le ridicule lorsqu'il soutient que c'est le fait que Bill Clinton fasse la guerre au Kosovo qui a influencé les jeunes de Columbine.


Comme le titre l'indique, une grosse partie du film est fondée sur la tuerie de Columbine. Encore aujourd'hui, on instrumentalise de ce type d'événement, et celui là en particulier, pour justifier la prohibition des armes à feu. C'est étrange, car cela voudrait dire que dans les pays prohibitionnistes, ce genre de fusillade n'arrive pas. Les médias français suggèrent même à l'unisson que ces événements seraient typiquement américain. Pourtant, si on prend le cas de la France, on se rappelle encore il y a peu de Mohammed Merah ou bien de la fusillade à Charlie Hebdo. D'ailleurs, aucun média français à ma connaissance n'a relaté qu'au Texas, quelques mois après les attentats de Charlie Hebdo, deux individus ont voulu faire un remake de la tuerie. Or ce remake n'a pas eu lieu car les deux hommes ont été abattus avant le massacre.
Évidemment, les statistiques ne comptabilisent jamais les vies sauvées par les armes à feu. Encore moins lorsque celle-ci n'ont pas servies, mais ont un effet dissuasif. D'autre part il ne faut pas oublier que les psychopathes — qui existent avec ou sans armes à feu — lorsqu'ils sont arrêtés, le sont et ne peuvent l'être que par des gens qui ont des armes à feu, que ce soit les autorités publiques ou autre. La différence réside dans les individus, pas dans la présence de l'arme. De même, la résistance contre les régimes tyranniques — dont l'une des premières mesures est généralement de désarmer la population, comme on l'a vu avec Hitler, Staline, Mao, Castro, etc. — se fait toujours avec des armes à feu. Les résistants français durant l'occupation ne luttaient pas contre la Gestapo avec des prises de judo. On dit d'ailleurs que l'Allemagne n'a pas tenté d'envahir la Suisse à cause des armes civiles et que le Japon n'a pas tenté d'envahir les États-Unis pour la même raison. Réciproquement, je ne connais pas de pays libéraux sur les armes qui soit une dictature. Une population désarmée arrange toujours les puissants.
La question n'est donc pas de savoir s'il faut des armes à feu ou non — il y en aura toujours — mais qui peut en posséder. Seulement la milice gouvernementale ? Les criminels qu'aucune loi ne désarme — Jefferson en parlait déjà — ? Ou bien l'ensemble des citoyens à égalité ?
Et on parle bien du droit d'en posséder qui n'est pas une obligation.



Abe Lincoln may have freed all men, but Sam Colt made them equal.



Même sans arme à feu on fait des tueries dans les écoles. Pendant que Moore était en train de réaliser Bowling for Columbine, au Japon, eut lieu le massacre d'Osaka à coup de couteau. Il n'en parle pas bien sûr, car cela cadrerait très mal avec sa thèse. Il omet en outre de préciser que les tueurs de Columbine avaient fabriqués eux-mêmes une partie de leurs armes et que les armes à feu étaient interdites dans la zone où la fusillade a eu lieu.


Mais au delà du cas de Columbine dont toute personne de bonne foi reconnaîtra que c'est un événement exceptionnel et rare, Moore veut montrer des problèmes plus généraux par les statistiques du nombres d'homicides par arme à feu dans les grands pays développés. J'ai déjà indiqué plus haut en quoi ces statistiques étaient biaisées. Mais ce n'est pas tout. Fussent-elles non-biaisées, ces statistiques ne seraient toujours pas un argument sérieux. Pourtant, le taux d'homicide par arme à feu sera encore invoqué plus tard avec le cas de l'Australie, qui a vu sa criminalité par arme à feu baisser de près de 59% après l'adoption de lois prohibitionnistes. Or si on utilise les statistiques, il faut tenir compte, une fois encore, de toutes les statistiques, et pas seulement celles qui arrangent une thèse préétablie.
D'abord il est idiot de comparer comme le fait Moore les données brut de pays dont la population varie de un à cinq, voir plus. Il y a évidemment plus d'homicides dans les pays où la population est plus grande, et il faut tenir compte de la proportionnalité.
Ensuite il est absolument évident, et personne ne le nie, que lorsque les armes à feu sont prohibées, il y a parfois une baisse de la criminalité par arme à feu. Mais le problème n'est pas là. Le problème, c'est bien la criminalité en général. C'est d'ailleurs ce qu'on a constaté en Australie : la criminalité par arme à feu a baissé significativement, mais pas la criminalité en général. On tue par d'autres moyens, voilà tout.
Et on constate le même phénomène partout. À vrai dire aux États-Unis, tandis que les États qui ont supprimé leur législation anti-armes voient la plupart du temps le chiffre des agressions diminuer, la criminalité est la plus forte dans les endroits où il y a un contrôle des armes, comme par exemple à Chicago ou Washington DC. Logique : Les criminels pratiquent de préférence là où les victimes sont désarmées.
Autre exemple : il y a une trentaine d'années, la ville de Morton Grove fut la première de l'État de l'Illinois a interdire les armes, sauf pour les policiers ; à la même époque, Kennesaw, en Georgie, approuva à l'unanimité une ordonnance qui obligeait à avoir une arme dans chaque domicile. Un quart de siècle plus tard, le bilan est sans appel. Il faut aussi savoir qu'aux États-Unis, dans la plupart des cas d'homicides par balles, l'arme a été obtenu illégalement.
D'autre part, on prend toujours le cas des États-Unis, mais en Suisse, où la possession d'arme à feu est également autorisé, il y a proportionnellement un taux d'homicides moindre qu'en France. Et si on ne prenait que certains départements comme la Corse ou la Seine-Saint-Denis...
En fait, il n'existe pas à ma connaissance de statistique indiquant que la prohibition des armes à feu réduirait la criminalité. Si les prohibitionnistes en connaissent, je leur serais reconnaissant de me les faire parvenir. En revanche, j'ai vu plusieurs études qui indiquaient le contraire, comme par exemple celle du criminologue de gauche Gary Kleck, ex-prohibitionnistes qui a changé de position quant à la réglementation des armes à feu suite à ses recherches. On pourra également consulter le fameux ouvrage de John Lott : More Guns, Less Crime, une référence.


Ces études tendent à révéler une vérité tragique : la cause de la criminalité n'est pas les armes, mais les êtres humains. En effet, je ne suis pas certain que Moore ait compris que les armes et les munitions sont des êtres inanimés. Pour preuve, la scène où, accompagné par de jeunes gens qui ont été blessés à Columbine, il va exiger auprès de K-Mart que ceux-ci cessent de vendre des balles. C'est un peu comme si quelqu'un qui s'était fait renverser par un fou conduisant une voiture allait chez le vendeur de la voiture pour lui demander d'arrêter d'en vendre. Après tout, les voitures aussi peuvent tuer.
D'après Michael Moore, ce serait la peur, alimentée par les médias, qui rendrait les américains fous des armes. Assertion douteuse lorsqu'on sait qu'il faut au contraire une certaine confiance en soi pour posséder une arme à feu et que tous les arguments prohibitionnistes sont fondés, eux, sur la peur, et celle-ci est bel et bien alimentée par des films comme celui-ci, basés sur des mensonges qui plus est.


Le même argument reviendra toujours (comme pour La Stratégie du choc, comme pour Le monde selon Monsanto et pleins d'autres "documentaires" de ce type) : Certes ils sont malhonnêtes ou mensongers, mais leur cause est juste ! Il faudra qu'on m'explique un jour comment une conclusion juste peut être systématiquement construite à partir d'éléments faux. Comme si la conclusion pouvait précéder les prémisses. Comme si une cause imaginaire pouvait avoir des effets réels. Mais à quoi bon faire appel à la raison sur des sujets où la passion l'emporte systématiquement ?
Mon interprétation, c'est que peu de gens semblent se soucier de savoir s'ils ont été induits en erreur ou pas. Il semble que beaucoup de gens ont avant tout besoin d'un certain confort intellectuel et se satisfont très bien d'un mensonge plaisant. Autrement dit, on préfère voir nos convictions flattées, fut-ce avec des mensonges, plutôt qu'admettre des vérités qui heurteraient nos convictions.


Après tout ce que je viens de dire, pourquoi 3 et pas 1 ? Il est clair que Michael Moore a bâti sa fortune de multi-millionnaires sur le mensonge et la malhonnêteté. Mais je serais quand même le premier à reconnaître que sur un plan strictement formel, ses films sont extrêmement bien faits, divertissants et qu'ils ont apporté quelque chose de nouveau au genre du documentaire. Sa façon de se mettre en scène, la dimension narrative, sont à mettre au crédit de l'artiste. Michael Moore est un créateur, et je ne crois pas qu'on peut lui enlever ça.






(*) : Après avoir écrit ce paragraphe, j'ai trouvé par hasard une illustration typique de cette argumentation en commentaire d'une critique négative du film sur SC :



Dire qu'un réalisateur ment, c'est tout mignon de naïveté. Ok, Moore c'est balourd. Mais il faut considérer le public auquel il s'adresse : le grand public. Son but? Perturber, faire vibrer la corde sensible, faire réfléchir ceux qui n'en ont pas l'habitude et donner du grain à moudre à ceux qui sont déjà de son côté. Bref, Moore fait de la propagande pour des causes qu'il trouve juste (enfin j'espère) et c'est de la très bonne propagande (j'entends : efficace), avec tous les travers que cela suppose. Cela dit, les techniques de mise en scène qu'il utilise, ce sont des grands classiques, plus ou moins utilisés par tous les réalisateurs, de fiction ou docu, et même les journalistes de JT. Le simple fait qu'un film comme A Manufacturing Dissent sorte sur Moore (qui n'est pas plus menteur qu'un autre) est en soi révélateur : c'est bien le signe qu'il dérange, et c'est justement ce qu'il cherche.
(...)
On peut dire que c'est simplifié, et incomplet, oui. Pas très fin non plus, certes. Mais ça convient parfaitement à la cible du message. La même cible qui en temps normal se gave de films plus ou moins débiles qui valorisent les armes à feu, le système capitaliste qui se nourrit du délire sécuritaire, l'honneur patriotique, et qui transforme tout ce qui est étranger en terroriste.
Un peu de propagande contraire de temps en temps ne fait pas de mal.
(...)
A part ça il est vain de lancer des pierres à Moore plutôt qu'à un autre. Le cinéma, et même l'Art en général, c'est par essence de la manipulation. Même un film qui se veut 100% objectif est forcément à côté de son but, car rien que le fait de décider de le faire, c'est déjà délivrer un message et changer les esprits. Le seul moyen d'être objectif c'est de ne pas se faire remarquer.
(...)
Un documentaire sur le réel ne peut en aucun cas être objectif. Dès que le réel est montré par quelqu'un, il devient subjectif.



Pourquoi prendre Moore au sérieux lorsqu'il accuse les médias de faire de la propagande, si de toute façon, tout est propagande ?

gio
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le 12 oct. 2015

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