(Avis commun aux deux films) Pourquoi choisir entre la farce et le pamphlet quand on peut faire les deux à la fois ? Les Brancaleone sont d'une irrévérence sans bornes envers la société du Moyen Âge, mais tout y est reconnaissable et facilement applicable à une Italie contemporaine. Entre une violence désarticulée à la giallo et une xérophilie qui se fonde sur le western spaghetti, Monicelli prend tout ce qu'il a sous la main pour passer des messages bringuebalants et faire rire au passage.


Très irréguliers, les deux films peuvent être géniaux, et parfois tenir du navet. Dans les deux cas, c'est parfois exprès et parfois non. Avec le temps qui a passé et ces casseroles qu'ils traînent, c'est difficile de les aimer, même pour leur Gassman aussi braillard qu'illuminé. Mais c'est bon de voir qu'une Italie parfois très standardisée en matière de cinéma pouvait aussi tout mélanger et produire des ovnis.

EowynCwper
5
Écrit par

Créée

le 19 sept. 2021

Critique lue 97 fois

1 j'aime

Eowyn Cwper

Écrit par

Critique lue 97 fois

1

D'autres avis sur Brancaleone s'en va-t'aux croisades

Brancaleone s'en va-t'aux croisades
Alligator
6

Critique de Brancaleone s'en va-t'aux croisades par Alligator

Un peu déçu. La plus grande partie du film me parait superflue. J'entends par là que le premier film avait déjà montré tout cela. Je m'attendais à une extension du domaine de la folie avec ce...

le 23 janv. 2013

4 j'aime

Brancaleone s'en va-t'aux croisades
estonius
8

Un gros délire à l'état pur, mais du délire intelligent

Un gros délire à l'état pur, mais du délire intelligent. Le moyen âge présenté l'est sans aucune complaisance, loin des clichés à la mode et tout le monde en prend pour son grade y compris et surtout...

le 24 déc. 2018

2 j'aime

Brancaleone s'en va-t'aux croisades
MerrimanLyon
8

Pas trop héroïque fantaisie

Grâce soit rendue à Arthur H. qui, lors d’un Étrange Festival d’il y a quelques années (et auquel il n’avait pas pu se rendre, coincé à la gare depuis laquelle il enregistra tout de même un message...

le 26 mars 2023

1 j'aime

Du même critique

Ne coupez pas !
EowynCwper
10

Du pur génie, un cours de cinéma drôle et magnifique

Quand on m’a contacté pour me proposer de voir le film en avant-première, je suis parti avec de gros préjugés : je ne suis pas un grand fan du cinéma japonais, et encore moins de films d’horreur. En...

le 25 oct. 2018

8 j'aime

Mélancolie ouvrière
EowynCwper
3

Le non-échec quand il est marqué du sceau de la télé

Si vous entendez dire qu'il y a Cluzet dans ce téléfilm, c'est vrai, mais attention, fiez-vous plutôt à l'affiche car son rôle n'est pas grand. L'œuvre est aussi modeste que son sujet ; Ledoyen porte...

le 25 août 2018

7 j'aime

3

La Forêt sombre
EowynCwper
3

Critique de La Forêt sombre par Eowyn Cwper

(Pour un maximum d'éléments de contexte, voyez ma critique du premier tome.) Liu Cixin signe une ouverture qui a du mal à renouer avec son style, ce qui est le premier signe avant-coureur d'une...

le 16 juil. 2018

7 j'aime