En Europe, on sait faire aussi de beaux films d'animation, et celui-ci en est la preuve !
Déjà, la technique utilisée est assez surprenante, car on n'a aucun volume, aucune perspective, tout est à plat. J'ai parfois pensé à du jeu vidéo, comme Parappa the rapper ou Paper Mario, pour vous donner une idée. Mais ça reste joli à voir, bien qu'on peut être perturbé au départ. Comme le chara design qui fait absolument penser à du Genndy Tartakovsky (Clone Wars, Powerpuff Girls) dans ces dessins arrondis, voire des angles qui paraissent cassés.
Pour le reste, c'est une très jolie histoire où, bien que ça se passe dans un moine, il n'y a quasiment rien de religieux, et c'est un conte initiatique d'un enfant, qui va découvrir les enluminures et rencontrer une fille tout droit issue de Princesse Mononoké avec ses apparitions fantomatiques. D'ailleurs, les passages dans la forêt sont sans doute ce qu'il y a de plus beau dans le film, car à ce moment-là, le film devient presque sensoriel.
Par contre, cela occasionne un rythme parfois alangui, car au fond, il ne se passe pas grand chose dans l'histoire en elle-même, à part la bataille finale, mais qui est assez brève. La fin est par contre touchante, ornée de cette très belle B.O. au violon que l'on entend durant tout le film.
Je ne sais pas si il m'en restera quelque chose, mais c'est un joli dessin animé, peut-être un peu trop infantile, mais qui captive par moments par la beauté de son dessin.