Comédie qui pleure
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Au rythme d’un film par an, Woody Allen nous livre des longs métrages qui tendent à se ressembler et ne surprennent plus guère. Comme dans le domaine viticole, les millésimes se succèdent et sont de qualité variable. Quid du millésime Allen 2016, est-ce un grand cru ?
Café society est le meilleur Allen depuis Minuit à Paris (2011)… qui déjà visitait, entre autres, les années 30. La reconstitution de l’ambiance New-Yorkaise et Hollywoodienne des années 30 est très convaincante. Ici, l’excellent travail signé Vittorio Storaro doit être souligné. Le maître italien fait là un retour remarqué aux affaires. Le traitement en dualité entre New-York la sombre et Los Angeles la superficielle proposé par Woody Allen est remarquable.
Cependant, il y a un léger abus de séquences avec voix off qui nuit au rythme du film d’autant qu’une partie des propos tenus sont superflus. C’est regrettable car, si on fait abstraction de ces scènes commentées, le film s’avère très bien rythmé. Comme d’habitude Woody Allen nous réserve quelques répliques acidulées, que nous aurions aimées plus nombreuses, à destination notamment du côté superficiel du petit monde Hollywoodien.
Du côté des interprétations, nous retenons celle de Jesse Eisenberg qui hérite du rôle le plus woodien du casting. La prestation de Corey Stoll est intéressante et Steve Carell est à créditer d’un joli numéro d’acteur dans la scène du vestiaire. Côté féminin, Blake Lively est à suivre et Kristen Stewart a malheureusement une gestuelle inadaptée à la période campée, celle des années 30.
Nous rangeons Café society dans le casier des bons crus juste à côté du millésime 2011.
Créée
le 20 avr. 2018
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