Autant j'aime me dire qu'il est envisageable qu'un film culte qui peu paraitre raté au premier abord, a été conçu ainsi consciemment pour expliquer ci ou ça, autant pour C.H. j'ai pas envi de me renseigner et j'opte directement pour la concordance de coïncidences heureuses.
Pendant 50 minutes voir 1h c'est quand même très moyen, voir assez nul, on se demande bien ou ils veulent en venir et quand bien même on s'en fou un peu.
L'équipe de secours est assez pathétique, l'approche des tribus aussi, puis tout à coup le film semble s'arrêter brutalement, le rythme est aussi défoncé que l'intérêt qu'il suscitait, alors envoyez vite les rushs retrouvés qu'on en parle plus.
Après ça massacre de l'animal gratuitement, ça viole, ça fait n'importe quoi, mais le malaise est bien présent.
Pourquoi ? Les prises de vues réelles sur la mort des animaux, que l'on y soient sensibles ou pas, provoquent un impact particulier et crédibilise les effets horrifiques côtés humains, qui pour le coup sont suffisamment bien foutu pour y être assimilé.
Alors oui j'ai pas envie de me dire que c'est bien joué car je cautionne pas ce genre d'acte, mais en tous cas, ça fonctionne.
La musique aussi, principalement pour moi d'ailleurs.
Le thème principal se rapproche tellement de la comédie familiale estivale, qu'un ressenti grotesque évident s'impose immédiatement, en adéquation avec l'amateurisme des images d'ailleurs, avant que le compositeur assombrisse foncièrement sa mélodie devant la gravité de certains actes, de manière assez intéressante, il faut le dire.
Encore mieux, ce fameux thème un peu ridicule refait son apparition de temps à autres, mais après avoir digéré certaines images sa proportion est tout autre, il génère tout à coup un malaise certain, mais encore une fois j'opte pour le côté coïncidence heureuse de la force.
Finalement avec cet enchevêtrement de pellicules bidouillées maladroitement, les dernières minutes sont assez éprouvantes, le film traine en tête, la musique aussi, et plus les heures passent, moins j'arrive à m'enlever l'impression d'avoir aimé, et ce qui devait finir par être reçu par quelqu'un d'autre, restera finalement dans un coin de mon étagère.
Drôle de vie.