Rendez nous Captain Planet.

Délicat de juger Captain America, surtout quand on ne l'a pas beaucoup aimé. On ne peut pas crédiblement évoquer le patriotisme américain dégoulinant parce qu'avec un titre pareil, on s'attendait à quoi franchement? Non, il faut trouver autre chose.

On évoquera donc un film au degré 0 de la surprise, des scènes vues et revues, un méchant sponsorisé par Play-Doh ou encore une histoire bancale.
Là où Cow-Boys contre Aliens a le mérite de s'assumer dès le titre (ça pue mais on va VRAIMENT vous servir des Cow-Boys ET des aliens dans le même film), Captain America aurait pu/du s'appeler "Super-Héros contre Nazis". Déjà qu'il ne le fait pas, on aurait au moins aimé que le concept soit poussé un petit peu plus derrière. Je sais pas moi, qu'on voit plus d'une croix gammée en deux heures (ah non mais on peut pas hein, les croix gammées c'est le mal, on va juste citer 124 fois "nazi" et 79 fois "Hitler ou "Führer", ça passera mieux), que des nazis se fassent dézinguer (plutôt que des mecs en noir avec des rayons lasers ou des lance-flammes), qu'on voit Hitler se faire péter la gueule par le Captain America et son super bouclier...

Au lieu de ça, on se régale sur une ou deux scènes mais au final on reste le cul entre deux chaises. On nous fait croire que le type va régler le sort de la WW2 à lui tout seul mais on ne voit rien de tout ça et il finit tranquille par roupiller au fin fond du pôle Nord.

Vivement la suite. J'ai trop hâte.