Desi idées sacrifiées aux profit de l'action ! Pourquoi Scarlett !
Captain America
Petit mise à jour suite à notre podcast que nous avons enregistré avant la sortie de Winter soldier. Podcast que nous sortons d’ailleurs un mois après , car c’est comme ça et puis c’est tout. Un point c’est toi un point c’est tout. Oui je chante Zazie cela me met de bonne humeur avant d’adresser cette bafouille que vous lirez enfin voila quoi…
Comme je l’ai dit dans le podcast, j’ai beaucoup apprécié le premier Captain América qui par son parti pris de conter l’histoire durant la 2nd guerre mondial apportait un coté nostalgie et carton pate comme le disait si bien Jimmy.
Nostalgie, voila un mot que j’aurais aimé continuer à être porté dans ce nouveau film. Encore une fois, Marvel n’a pas écouté mes prières puisqu’à la place ils m’ont offert du bon BING BAM BOUM BOUAM PAN !!! Un film Marvel studio habituel.
Décomposons ce que l’on nous propose de regarder :
-Prenons deux secondes sur l’histoire sans spoilers. Vous aimez les rebondissements incroyables, les bon films d’espionnage, de science fiction, de paranoïa ? Oui ? Et bien ne regardez pas Captain América car en dix minutes de films vous aurez anticipez toutes les ficelles scénaristiques. En cette période où Homeland cartonne, on ne peut s’empêcher de penser que les auteurs ont voulu surfer sur cette vague, peut être même faire un hommage à ces films des années 90 avec la présence de Robert Redford. Peut être aussi le fait que Captain n’ait pas de réel pouvoir à mettre en scène a poussé les scénaristes à mettre en place cette idée de complot.
Une chose à relever, contrairement aux autre Marvel, le danger vient de l’intérieur des Etats Unis. Il ne s’agit pas d’extraterrestres venus envahir le monde ou de méchants profondément anti-Américain. Une petite évolution et une remise en question intéressante pour un héros profondément patriote. Sauf que finalement ça l’émeut pas plus que cela Captain, a grand coups de bouclier et coups de poing il va nous remettre ça d’équerre et tout ira pour le mieux.
Pourtant le début j’ai voulu y croire à ce film car j’ai vraiment innocemment pensé que l’on aurait un film plein de nostalgie avec ce héros perdu sans réel repère qui finalement ne sait rien faire d’autre que se battre . C’est d’ailleurs une des seules choses qui lui reste, le combat, c’est certainement pour cela qu’il accepte de rejoindre une organisation militaire. J’ai pensé qu’il aurait envie que l’on voit de lui autre chose qu’un soldat symbole, ce qu’il a toujours été au final.
Le début m’a donné envie par ces détails sur l’humain plus que sur le scénario. Il y a une recherche d’identité, se mettre à jour sur l’époque, d’essayer de revisiter plusieurs génération d’un coup qui nous fragilise notre héros et nous le rend sympathique. Mais voilà le coté fragile du héros disparait très vite au profit de l’action.
Que dire de plus si ce n’est que le film est rempli de bonne intention et d’idées cependant elles sont toutes rapidement sacrifiées pour permettre un trop plein d’action. Dans cette action omniprésente, on oublie vite qui est Captain America et pourquoi, pour qui se bat’il ? On se laisse emporter dans un flow de testostérone digne des années 80. C’est un peu ça ce film un hommage raté au cinéma le précédant.
Je me dois en toute franchise être obligé de faire un aparté sur Scarlett Johansson. Oui Scarlett tu es magnifique, oui Scarlett tu es sensuelle, oui Scarlett plusieurs générations tueraient pour ne serait ce qu’un baiser de ta part. Mais Scarlett tu le sais déjà et nous le savons déjà alors pourquoi autant te mettre en scène parfois même être presque une caricature. Surement car ton personnage est creux et n’existe que pour être un soutien à Captain America, et qu’il faut bien remplir les moments accordés. Mais pourquoi les remplir avec des zooms sur la bouche ou un plan sur tes fesses. Et en plus tu joues affreusement mal ! Et si comme je l’ai entendu dans « exterieur nuit », tu ne pouvais pas à la fois être un corps et une voix, condamné à être dirigé par des réalisateurs qui joueront de toi et de ta sensualité.