Quand il fait froid, tu n’allumes pas le chauffage parce que tu es étudiant, tu es tout seul et tu as encore un texte de Durkeim à lire. Il n’y a rien de mieux que de se blottir sous sa couette bien chaude. Elle est la promesse d’une nuit douce et confortable. Elle est la gardienne des rêves qui, pendant un temps, nous tiennent éloignés de toute l’agitation de la réalité.
C’est exactement ce sentiment de confort et de chaleur qui m’a embrassé dans le cinéma, alors que dehors nous vivions un des premiers déluges hivernaux.
À mon sens, ce film n’a ni plus ni moins que la prétention de nous adoucir, sans tomber dans le gnangnan ou être une utopie fantastique.
Bien malheureux sera celui qui, ici, cherche une réponse aux problématiques de nos sociétés modernes. Car, au contraire, ce film est un pur produit de notre temps. L’esthétique tout entière n’est pas sans rappeler la publicité instagram et le discours blogueur.
Doucement anarchistes et révolutionnaires pacifistes, nouveaux hippies venant en opposition aux consommateurs moyens, ignares et dégoûtants. Je ne vois là rien de surprenant.
L’évasion, la liberté, la nature, la douceur, l’érudition. Un modèle en remplaçant un autre, comme on les plante à la mode de chez nous.

EulalieSebastien
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le 13 oct. 2016

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Eulalie Corn

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