L'incompris

Le métrage a les mêmes scénaristes et quelques techniciens similaires à Vendredi 13, ça tombe bien l'histoire est à mi-chemin entre ce dernier et massacre au camp d'été.
Un groupe de jeunes se vengent du gardien de leur colo en leur faisant une farce qui tourne bêtement au vinaigre...
Intégralement brûlé, le gardien décide de retourner dans la colo pour laquelle il bossait pour se venger sur "d'innocents adolescents."
On retrouve le même sous-texte que n'importe quel slasher de l’époque : des jeunes libidineux passant de bonnes vacances voyant leur quotidien troublé par des chaussures, une ombre ou même une respiration (si on se fît à la composition des plans)
Ce film comporte chez moi un capital sympathie énorme dans lequel on retrouve des mises à mort créatives et particulièrement gore étonnant pour une série B de la sorte.
Il y a assez de moments frissons (souvent prévisibles par le biais de clichés) ou même totalement imprévisible où le tueur surgit les cisailles en l'air, brisant la journée ensoleillée de nos vacanciers (le plan en contre-plongée à contre-jour notamment lors de la scène du canoë)
Le héros n'est pas charismatique et verra ses camarades mourir un par un jusqu'à une scène finale certes prévisible et similaire à beaucoup de finals de slasher mais intense et haut-en-couleur ! Une énième série B très sympathique loin d'être mauvaise mais à laquelle il aurait fallu rajouter une âme peut-être.