Après un 2 insipide alors que j'avais clairement apprécié le 1er, j'avais peur de ce troisième opus. Les différentes bandes annonces m'ont quelque peu rassuré et c'est donc avec optimisme que je suis allé au ciné avec mes deux loustics (3 et 7 ans) et ma dame.
La construction de l'histoire est vraiment classique, le gagnant intouchable qui tombe et se relève pour devenir encore plus... encore meilleur... qui se relève pour gagner !
On a le plaisir de revoir le Doc Hudson et surtout d'apprécier ses prises de virage légendaires, mais également la grande gueule de Chick Hicks ainsi que les apparitions de nombreuses autres voitures (coucou le King) dont on peut se demander si leur placement n'est pas qu'un prétexte pour les ressortir en miniatures à prix d'or, mais je m'égare.
Rocky Balboa, euh Flash McQueen... va relever un incroyable défi dans ce dernier volet de Cars, celui de revenir après un grave accident alors que tout le monde ou presque le dit fini, à l'inverse de Hudson Hornet qui était resté cloîtré dans son garage à Radiator Springs, un sacré challenge donc.
Certes, l'histoire n'est pas folle ou incroyable mais a l'avantage de montrer quelque chose plein de bons sentiments et de nostalgie, à 100.000 lieues du nanardesque "Martin, l'espion qui m'aimait", et heureusement !
Il a fait la joie des nenfants et je n'ai pas boudé mon plaisir non plus (contrairement à "Moi, moche et méchant 3", ouf !). Même si ce n'est pas un Pixar de folie, on a passé un bon moment et le petit attend le DVD avec impatience, tout comme moi ^^