Comme l'a dit John Gray :
"Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus".
On pourrait dire aussi que, bien qu'elles recherchent la cohabitation, l'espèce femelle et l'espèce mâle en souffrent la plupart du temps.
Une troisième façon de dire les choses est qu'au tout début de leur vie, mâles et femelles ne peuvent se supporter et préfèrent jouer entre eux et qu'il en est de même à partir d'un certain âge (très variable).
Il y a des exceptions : certains hommes n'oublient pas d'enlever la couche de bébé avant de lui donner son bain.
Certaines femmes savent rester silencieuses quand le mâle rumine sa mauvaise journée.
Mais, si d'aventure, comme Nick Marshall (Mel Gibson), j'étais doté du don de connaître les pensées des femmes, je n'en ferais pas un drame. Pourquoi Nick cherche-t-il à se débarrasser de cette bénédiction ?
Parce que la vérité est trop dure à entendre. Les femmes veulent des guerriers, certes, mais des guerriers à la coiffure gominée. Les deux genres se sont mélangés mais n'ont pas pour autant renoncé à leurs prérogatives.
Bref, toi le mâle, va couper du bois, toi, la femelle, occupe toi de bébé, et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes...
Rétrograde, moi ?
J'ai dû me tromper de siècle, ou de planète.
Pour revenir au film, il y a quelques moments délicieux :
- quand Nick, peu inspiré par le projet de publicité qui a été confié à sa rivale, Darcy (Helen Hunt), la devance (parce qu'il perçoit ses idées) devant le grand patron.
- quand sa conquête d'un soir, qui a savouré une nuit d'amour avec lui, ne comprend pas pourquoi ce Nick l'abandonne et se réfugie dans la certitude qu'il est gay.
- quand, à de nombreuses reprises, Nick, grand séducteur devant l'éternel, se rend compte à quel point il est à côté de la plaque côté psychologie féminine.
Il reste à déterminer maintenant ce que veulent les hommes. Le savent-ils vraiment eux-mêmes ?