Conseil au spectateur donné par Céline : « Allez hop, à l'assaut du colimaçon »

Je ne sais pas comment parler de ce film.
Cela fait peu de temps que je vois des films. Par conséquent je sens bien que des références m'échappent. J'en ai saisi quelques unes car je viens de voir le Mystère de la chambre jaune (« Le presbystère n'a rien perdu de son éclat »), La madeleine de Proust via le bonbon acidulé aussi, et des intertextes comme dans les films muets, la voix d'une des actrices qui sonne comme du cinéma des années 40, Madeline, des livres pour enfant ? Ça sonne comme du Rohmer et on aperçoit l'actrice d'Antoine et Colette de Truffaut. Un peu de MacBeth avec la trace de sang ? Alice au pays des Merveilles, explicitement. Je suppose que le film foisonne d'intertextualité à découvrir.
Mis à part cela, je persiste à penser qu'un film peut proposer différents niveaux de lecture, pour les initiés et les non initiés, et ce film semble y correspondre.

Quelques retours sur mon visionnage : Drôle d'expérience, le rythme est changeant,
C'est par moments plein de folie : il y a la poursuite du début, le cambriolage et la fuite en patins à roulettes, les spectacles sur scène, le passage avec l'amoureux Grégoire dan le kiosque à journaux, les crises de fou rire, des scènes de cour d'école, des jeux de mots et détournements d'expressions.
On assiste à une mise en abyme et le film se développe en spirale, explorant diverses avancées. Les actrices jouent le rôle de leurs personnages, dont les rôles s'inversent par moment, jouent les mêmes personnages à 'autres moment, jusqu'à ce que Julie s'exclame, juste avant les 3 coups de théâtre « Mince, j'ai oublié mon texte »
Ces personnages s'amusent, jouent comme des gamines, rient du spectacle qu'elles regardent et auquel elles participent puis tournent en dérision.

Je ne cache pas que c'est un peu long, mais on ne s'ennuie pas comme dans certains films moitié moins longs.