« Chair De Poule » c’est une série de bouquins que j’ai adoré lire quand j’étais ado. C’est fun, ça fait pas forcément peur, mais le tout est agréable à lire. L’adaptation en série TV avait bercé mon enfance avec une mise en scène kitsch mais parfaitement adapter au public ciblé. Je me souviendrai tout le temps de ce fameux pantin qui me foutait les jetons quand j’étais gamin. J’étais curieux de cette adaptation ciné et je n’ai pas été déçu ! Voici le synopsis de « Chair De Poule : le film » :
« Zach Cooper vient d’emménager dans une petite ville, et il a bien du mal à se faire à sa nouvelle vie... jusqu’à ce qu’il rencontre sa très jolie voisine, Hannah, et se fasse un nouveau pote, Champ. Zach découvre rapidement que la famille d’Hannah est spéciale : l’énigmatique père de la jeune fille n’est autre que R.L. Stine, le célébrissime auteur des bestsellers horrifiques Chair de poule.
Attention, ne vous fiez pas à ma note de 7/10. Vous lisez la critique de quelqu’un qui a adoré la série de livres. Le scénario n’est pas des plus évolués, les personnages sont banals à la limite du caricatural et on a un scénario assez attendu. En revanche, ce « Chair De Poule » se révèle presque aussi sympathique qu’un « Jumanji ». Le parallèle entre les deux films est assez flagrant et certaines scènes font écho (comme la scène du supermarché). Le rythme du film est soutenu, on n’essaie pas de faire de la pseudo-psychologie à deux balles qui n’aurait pas fonctionné ici. Le cocktail personnages + bande originale + ambiance fun donne à ce film un vrai côté familial. De plus, la prestation de Jack Black est parfaite, on peut parfois lui reprocher de jouer dans l’excès alors qu’ici c’est pile ce qu’il fallait. Je regretterai seulement qu’il n’y ait pas plus de personnages du livre au premier plan car hormis Slappy on ne fait que survoler les autres personnages.
Pour conclure, « Chair de poule : le film » est une comédie familiale rafraichissante qui fait passer un bon moment. Un gros plus pour la fin du film super fidèle au genre de RL Stine. Une réussite