Après une dispute sur fond d'infidélité, Maria se réfugie dans une chambre d'hôtel pour réfléchir à son couple, et convoque des réminiscences, des projections de personnes de son passé.
L'approche est originale est intéressante.
Et bien que je ne sois absolument pas fan des 3 acteurs principaux, je trouve qu'ils tiennent bien le jeu avec un Vincent Lacoste, qui arrive presque à sortir de son rôle d'adolescent morne.
Je ne me rappelle pas non plus que Chiara M. ait été aussi charismatique dans un film.
Au delà de l'idée, je ne trouve rien à redire non plus à l'écriture et l'ambiance musicale et la photo portent aussi le film.
Alors pourquoi, ce film m'a-t-il procuré une certaine gêne?
En fait, tout tient dans la fin... et l'interprétation que j'en fais.
Si on prend les 3 dernières scènes de la fin, l'avant avant et l'avant dernière véhiculent la même idée. Dans un film sobre et bien monté, je me dis que, pour le coup, c'est inutile et je trouve cela dommage.
Et puis arrive la dernière scène... et là, patatras... Est-ce qu'on a voulu faire un revirement de dernière minute?
En tout cas, j'en ai eu l'impression... et alors, cela donne au personnage de Maria, une toute autre couleur, quitte à la faire tomber dans le cliché de la femme facile.
Au final, cela a provoqué une belle discussion avec la mienne de femme... et après tout, n'est ce pas l'un des objectifs de l'art?