C'est bien beau de dénoncer le profit et l'injustice mais à quoi bon le faire sur des sites aussi obscurs et peu déclencheurs de réactivités.
Les propos d'un cadre en vrille accablant de jurons la supérette, le voyou et la restauration rapide ne pèsent pas bien lourd dans un macrocosme d'iniquités hyper protégé, assuré d'une longévité appréciable ne captant nullement les décibels clairsemés d'un roquet abattu par le système.
Ce sujet méritait un traitement beaucoup plus scintillant.
Si l'on choisit de clamer haut et fort les différents territoires d'une société en miettes il est indispensable de déployer une matière beaucoup plus copieuse que cette suite de rencontres aussi inutiles qu'éprouvantes.
Dans les années soixante-dix, un certain cinéma Italien défunt le faisait parfaitement en offrant des pamphlets beaucoup plus virulents.
Quand on dénonce, on dénonce et on met le paquet.