Noté comme un calcul de Q.I, c'est à dire en comparaison des autres films d'animation sortis ou vus cette année. Après la purge "Dory" et l'interminable "Âge de glace 5", on est en droit de sortir de la salle tout à fait satisfait et réjoui de ce Cigogne & Cie.
Si le script est assez classique et l'animation tout à fait traditionnelle selon les critères actuels, la collaboration Sweetland / Stoller fonctionne à merveille pour ce qui est de la réalisation et de l'écriture.
(Sweetland nous avait ébloui avec Presto, le lapin trop court de chez Pixar, et Stoller est, entre autres, un scénariste habitué des Muppets)
Même si on n'atteint pas les sommets d'absurdités de la Grande Aventure Lego ou le tourbillon délirant de Tempête de boulettes géantes, on passe ici un bon moment en famille, ce qui est l'un des buts recherchés, quand même.
Pense-bête :
Une fois encore, les parents sont ici victimes de cadences professionnelles infernales, sacrifiant leur vie de famille à leur agence immobilière, patati patata - Ce qui rappelle aussitôt le père de Riley dans Vice Versa etc... Ajoutée à cela une galerie de méchants tous plus opportunistes et dévorés d'ambition les uns que les autres, façon jeunes loups de Wall Street, et je suis en train de me demander si je ne vais pas rédiger une critique sur le néo-libéralisme sauvage dans les productions d'animation familiale. Ratatouille Vs Chomsky.