- C'est la consigne - C'est où qu'on signe ?

Objet du délit de ce début d'année, indéfendable merde-pour-milf de la Saint Valentin, le roman le moins sulfureux de la littérature anglophone nous arrive, adapté sans verve aucune, dans les salles obscures.


J'ai pour ma part eu la sensation de manger du tofu cru pendant deux heures. Rien de désagréable à cela, ça peut même être une expérience à partager entre amis, mais franchement qui en a envie ? Sans gout, sans relief, sans intérêt, Fifty Shades of Grey est le Pretty Woman de notre époque. Une comédie romantique linéaire et lééééégèrement déviante, mais taillée pour le succès.


Alors on se tape des personnages qui n'existent pas qui déblatèrent des textes improbables avant de se donner des fessées et des plumes de paon, de voler le planeur de Thomas Crown et de finir le métrage sans plus de raison qu'il n'avait commencé. Tout ceci sans jamais heurter qui que ce soit, à part la prude MPAA.


Le vrai problème, du coup, il n'est pas dans le film, il est à chercher dans l'époque. On vit une époque de merde, alors on a les films qu'on mérite.

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le 19 févr. 2015

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Mike Öpuvty

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