REPUBLIQUE !

Vous êtes las de toutes les intrigues politicardes de cette Vème république à bout de souffle ? Vous êtes nostalgiques de notre ancienne opulence, du fait que nous étions les réels maîtres du monde, de notre empire colonial colossal, de notrez grandiose armée ainsi que de nos chars Renault qui dirigeaient l'Europe à grands coups de chenilles violant les frontières du monde. Vous trouvez que nos hommes politiques soufffrent d'un manque de burnes et de charisme ? Hé bien, venez donc retrouver un peu de cette grandeur ici.

Clemeanceau, CA, c'était un homme, et un vrai, cet extrèmiste de la justice imposait LA république partout où il passait, que ce soit dans les mines en grèves, où les tribunaux militaires de l'affaire Dreyfus, il suffit qu'il pointe le bout de sa canne, et tout les socialos-anarchistes se mettaient à filer droit. Il a commencé sa carrière sur les bancs de l'extrème-gauche, à l'époque où la IIIème république coupait plus de tête qu'elle n'en envoyait à l'école, il faisait tomber les ministère un par un, humiliait des tocards comme Jules Ferry, entres autres, et tentait d'imposer sa vision du monde. Bon, alors, il est vrai que desfois, ça se passait mal, et que quelques jambons de la droite nationaliste voulait en découdre avec lui, quand sa verve les atteignait au plus profond de leurs conditions de bourgeois devant l'éternel, bien sûr, le bon vieux docteur Clemenceau était toujours là pour sortir son bousquet, et mater des grosses pontes comme Déroulède, juste histoire de garder la forme.

Alors, oui, bon, il est vrai que quand il a pris le pouvoir, Ce premier flic de France de président du conseil n'a pas été le plus grand socialo jamais vu, mais bon, avec toutes ces grèves, il fallait bien remettre la France au travail, si seulement les Français avait été un peu plus coopératif, ça ne se serait pas passé ainsi, ils ont préféré goûter le gros sel de tonton Clemenceau, et ça ne s'est pas bien fini pour la plupart d'entre eux.
Une fois exit du pouvoir, comme d'habitude, le Tigre ne pouvait s'empêcher de remettre à leur place les pisse-froids comme Aristide Briand ou Jean Jaurès, je suis quand même obligé de mentionner qu'à la mort de Félix Faure, le président de la République (quand même pas n'importe qui hein...) en épectase, ce vieux briscard a quand même balancé "Ca ne fait pas un homme de moins en France" et "Dans le néant, il se sentira comme chez lui", et il a même surenchéri, en appellant Marguerite Steinheil, sa maîtresse : « La pompe funèbre ». Rien que ça.

Bon, et puis pendant la guerre, là, il était vraiment vénère, il fallait mieux pas le chercher le Georges hein, quand il n'enferme pas sans raison des adversaires politiques, il passe son temps dans les tranchés afin d'insulter les allemands, comme le ferait le capitaine Haddock après une bonne cuite. Et c'est pas ce tocard de Raymond Poincaré qui dira le contraire, le type était président de la République, mais passait quand même pour un sombre haut-fonctionnaire quand il était au côté du GRAND Clemenceau, c'est dire si le bonhomme avait de la carrure, chapeau bas. (Et je vous passe le bras de fer remporté contre ce crétin des Alpes quand à l'arrêt de l'assaut sur l'Allemagne).

Et pour signer la paix, ce grand homme n'a eu qu'à poser ses couilles sur la table du palais des glaces de Versailles, et d'énoncer ses conditions, ainsi, les allemands se sont retrouvés à la rue, les italiens, alliés depuis le début, se sont retrouvé gros Jean comme devant avec deux, trois lopins de terres en guise de récompense pour ne pas avoir trop merder pendant toute la guerre, même les anglais et les américains n'ont rien eu à redire sur quoi que ce soit (sauf ce grand con de Wilson qui n'a même pas été fichu de faire appartenir son pays à la SDN... quel nigaud celui-là).

Bon, on passera sur son humiliation de ne pas avoir été élu président de la République, et à la France d'avoir préféré voter un type à moitié fou plutôt qu'un mec qui n'a pas peur de se la donner, enfin, bref. Salaud de Briand.
Bref, vous l'autrez compris, si vous êtes un français, UN VRAI, il vous faut voir ce film, plutôt de bonne facture, ça vous permettra de vous faire rêver un peu, en cette période de morosité ambiante.

REPUBLIQUE !