J’aime bien le cinema expérimental, on ressent des choses que l’on ne ressent nulle part ailleurs, ces mélanges d’angoisse, de rejet, mais en même temps de fascination, morbide et glauque peut être, mais addictive comme les personnages de ce film on aimerait que ça se finisse mais on reste coincé.
Mis à part ça, c’est mon premier Gaspar Noé, et quelle première expérience, quelle première expérience, après une première moitié incroyablement déroutante, la deuxième commence avec un plan zénithal sur un verre de sangria, et avec ce plan, tout commence petit à petit, touche par touche, quelque chose ne va pas, Selva ne se sent pas bien, il y a quelque chose dans la sangria.
Décrire un film comme Climax c’est enlever son impact au visionnage, alors que dire et pourquoi le dire ?
C’est vraiment une expérience à double tranchant évidemment, mais vous n’y ressortirez pas indemne et vous vivrez une des expériences les plus viscérales dernièrement.
Un mot sur la réalisation, comme partout, déroutante, des plans séquences, puis soudainement des cuts de partout, des plans zénithaux, des plans à l’envers, sur le coté.
Et un dernier mot sur Sofia Boutella qui s’est transcendé et qui m’a complètement bluffé, surtout sur cette scène où elle perd le contrôle
C’est un peu brouillon comme description je parle de la scène, ou juste après ou elle arrive dans la piece rouge avec un papier peint avec des arbres jusqu’au moment où elle part se mettre de l’eu sur le visage.
Cette scène là, est magistrale, tant au niveau du jeu d’acteur de Sofia Boutella que les plans de Noé qui transcende la scène accompagnée des cris et de l’ambiance du film m’a donne les frissons et m’a complètement marqué.