En tant qu'exercice de style, Climax est une montée en puissance permanente, tour de force visuel et de construction de plans, "du rire aux larmes". L'épatante bande-son électro, elle aussi en tout en montée (on côtoie les ténèbres dans l'acte final, quand même) comme délicieusement ironique (la débâcle finale sur le mielleux "Angie" des Stones, délicieux), est en parfaite accord avec l'univers de bas-fonds et de couloirs monochromes inhérents du cinéma le plus trash de Gaspard Noe.
On en ressort lessivé, ébouriffé, totalement incapable d'en penser quoi que ce soit. On n'a même pas forcément envie d'en penser quoi que ce soit, ça pourrait fâcher. La belle brochette d'acteurs/danseurs amateurs y est aussi pour beaucoup.