Un début qui, après avoir placé la situation de départ, réussi à capter l'essence de l'absurdité d'une soirée entre amis, avec des situations et des discussions mêlant honnêteté et grotesque. Mais la seconde moitié, après le passage de la frontière des excès et de l'abus, devient maladive à la Requiem for a dream, et explore le dramatique extrême et probable, entre accidents, mauvais choix et révélation dû à la désinhibition, lorsque notre instinct primaire se libère. Se terminant sur un réveil difficile et figé dans le temps.
Le tout porté par la lumière monochrome et la caméra libre mais significative de Gaspard Noé, qui parfois en fait un peu trop ce qui en devient presque caricatural par moments.