Comme souvent, un 5 "baccara"
Car Cloud Atlas est une oeuvre assez particulière.
D'une part, c'est un ingénieux tissage des vies des divers protagonistes dont le rôle varie en importance selon les époques. Cela permet de mettre chacune des nombreuses vedettes du film à la fois en avant et en arrière. Cela permet aussi un époustouflant jeu visuel sur leur physionomie comme sur le décor qui les entoure, tout en faisant évoluer l'histoire dans les siècles.
D'autre part, c'est un labyrinthe inextricable d'autant plus génial qu'il en devient obscur. La régie narrative jouant bien trop sur la superposition des temps peut perdre son spectateur, d'autant que les protagonistes ne sont jamais les mêmes, que leur physionomie changeante semble un amusant puis agaçant "Trouvez Charlie" et que leurs caractéristiques est elle-même en constante mutation.
Un vrai fatras!
Je donne à Honoré de Balzac le mot de fin, tiré de son Chef-d'oeuvre inconnu, qui résume assez bien le génie mais aussi l'échec potentiel de ce film des Wachowsky:
"Le trop de science, de même que l'ignorance, arrive à une négation !"