le 24 mars 2013
Histoire d'allers et retours.
Quand on se dit que Matrix est un film largement surestimé, quand on n'a pas réussi a terminer Speed Racer tant ce film pique les yeux, il faut une certaine dose de détermination pour commencer Cloud...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
Une oeuvre particulière que ce Cloud Atlas, adaptée d'un livre que je n'ai pas lu parait-il tout aussi particulier. Pendant près de trois heures, un même casting affublé de maquillages plus ou moins heureux traverse différentes époques (du XIXème siècle au lointain futur), différents personnages, pour différentes histoires et genres pelliculaires. Le film historique, le drame, le policier, la comédie, la dystopie, la SF apocalyptique.
Au premier visionnage, Cloud Atlas se vit comme une expérience dont on peine à trouver une raison. Au début, on cherche désespéramment à dénicher le lien logique entre ces différentes histoires, en se raccrochant notamment à quelques personnages effectuant le pont d'une époque à l'autre ou grâce au casting. A mi-parcours, on renonce, on accepte le postulat. On est en train de regarder six films en un, on se laisse alors porter par le roulis du montage entrelaçant ces destinées, on espère alors une illumination d'un autre genre, plus mystique... Au final, on ressort mi figue mure, mi raisin peu juteux. Prise séparément, chaque intrigue est maigre, voire rachitique. Pris dans son ensemble, on a bien du mal à dénicher un propos autre que les pensums typiques du genre l'amour plus fort que tout le reste et tout le tintouin.
Reste l'exercice de style. La réalisation classieuse, toute en maîtrise, les décors splendides le plus souvent, les costumes (à différencier des maquillages parfois immondes), la musique, envoûtante, une histoire ou deux qui aura fait mouche (personnellement, celle du pianiste). Reste aussi une sensation diffuse qui se renforce au second visionnage : Cloud Atlas a beaucoup de choses à dire à un niveau primitif, apporte une sensation plus qu'une réflexion sur ce qu'est l'être humain. Problème, il oublie de solliciter un minimum l'intellect de son spectateur qui l'appelle pourtant de ses vœux.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Films critiqués notés 7, Top Frères... Fratrie... Soeurs Wachowski ! et Les meilleurs films de science-fiction adaptés d'un livre
Créée
le 4 mars 2013
Modifiée
le 4 mars 2013
Critique lue 3K fois
le 24 mars 2013
Quand on se dit que Matrix est un film largement surestimé, quand on n'a pas réussi a terminer Speed Racer tant ce film pique les yeux, il faut une certaine dose de détermination pour commencer Cloud...
le 5 juil. 2013
J'ai mis un certain temps avant de trouver la note adéquate qui correspondrait à ce film. J'aurais pu mettre 7 ou 8, comme 4 ou 5, ou comme 10. Disons que je suis passé par beaucoup d'état à travers...
le 4 mars 2013
Une oeuvre particulière que ce Cloud Atlas, adaptée d'un livre que je n'ai pas lu parait-il tout aussi particulier. Pendant près de trois heures, un même casting affublé de maquillages plus ou moins...
10
le 15 juin 2011
Princesse Mononoké est un film à part dans la carrière de Miyazaki, une étape autant qu'une sorte de testament de son art. C'est peut être ce qui en fait l'un de ces films les plus adulés parmi ses...
le 22 oct. 2013
Le vent se lève, il faut tenter de vivre est définitivement un film à part dans la filmographie de Hayao Miyazaki, pour moult raisons que j'aurais bien du mal à évoquer de façon cohérente en un...
le 17 juil. 2011
Alexandre Astier est remarquablement similaire à son personnage Arthur. Comme Arthur, il est responsable de tout (Roi du royaume / responsable scénario, musique, production, dialogues, direction,...
NOUVELLE APP MOBILE.
NOUVELLE EXPÉRIENCE.
Téléchargez l’app SensCritique, explorez, vibrez et partagez vos avis sur vos œuvres préférées.

À proposNotre application mobile Notre extensionAideNous contacterEmploiL'éditoCGUAmazonSOTA
© 2025 SensCritique