Coco,
une délicieuse surprise que l'on savoure avec légèreté, ni trop lourde, ni indigeste.
Un décor rempli de lanternes, d'éclats de joie, de fêtes, de couleurs, de bons sentiments, de musiques... Un feu d'artifices de personnages ordinaires. Visuellement exquis.
Mais derrière une animation réussi et un scénario classique bien ficelé, adressé à tous, c'est aussi une vision optimiste de la mort qui nous est offerte. La moitié des personnages sont morts, la grand partie du film se passe chez les morts, le personnage principal est presque mort. Sans être un essai philosophique, ce conte simple, nous rappel que la mort peut être vue et conçue de manière positive différente de notre vision fataliste, mélancolique et tabous à l'occidentale. Elle peut être un passage, une poursuite de. Le rappel de l'entretient du souvenir et de la mémoire individuelle et collective est aussi frappant dans ce film, et je trouve qu'il est très joliment symbolisé. L'oubli pire que la mort elle même, la dernière mort, celle que même les morts craignent. On retrouve aussi le folklore d’Amérique latine haut en couleurs. Les musiques sont très belles, sans tomber dans la niaiserie et nous bercent tout au long de l'aventure. La dernière scène de Mamy coco très touchante, bouleversante dans son évidence et dans sa pureté.
Bref un film réussi, sans prétentions, qui par le biais d'une fable simple et enfantine, nous offre une nouvelle façon de vivre la mort, plus lumineuse, plus intense, et peut être plus supportable.