- Depuis plusieurs générations, la musique est bannie dans la famille de Miguel. Un vrai déchirement pour le jeune garçon dont le rêve est de devenir un musicien aussi accompli que son idole, Ernesto de la Cruz. Bien décidé à prouver son talent, Miguel, se retrouve malgré lui propulsé dans un endroit aussi étonnant que coloré : le Pays des Morts. Là, il se lie d'amitié avec Hector, un gentil garçon mais un peu filou sur les bords.
Voici le nouveau bijou de Pixar, Coco. Une fresque magnifique sur le thème de la fête des morts du Mexique, de son folkore et ses traditions.
Le jeune Miguel est passionné de musique, mais sa famille a proscrit toute forme de son musical et forcément, notre jeune garçon devra jouer en cachette. Tout ça après que son arrière-grand mère est été abandonnée par son père pour jouer de la musique.
Après s'être rendu compte que son arrière-arrière grand père était musicien, il décide d'aller prendre sa guitare sur sa tombe et se retrouve propulsé au royaume des morts. Il devra à tout prix sortir de là avant le lever de soleil.
On a non seulement un conte très triste et très beau, mais aussi drôle et visuellement magnifique.
Pixar a toujours une maîtrise parfaite de l'animation, ils joueront sur les squelettes avec leurs os, leurs orbites et aussi le jeu de couleur de tout les décors. La musique est très bien amenée et nécessaire au film et au développement des personnages, je ne suis pourtant pas fan des films musicaux (d'où mon aversion pour un bon nombre de Disney).
Le titre du film prend tout son sens dans la seconde partie du film avec un retournement de situation que j'avais anticipé dès la rencontre entre Miguel et Hector. Ce qui, malheureusement, a un peu désamorcé ce qui se passera une petite demi-heure après.
Mais le film reste une prouesse visuelle et avec un message toujours aussi fort, propre à Pixar.
Le seul Pixar qui m'a fait couler une larme, moi qui pensais que j'anticiperai ce moment et que ça n'arriverait pas.
Coco est beau, Coco est poétique, Coco est à voir absolument !