Apprenons le vivre Ensemble.

Ecrit, produit, interprété et réalisé par le Stand-upper provocateur Fabrice Éboué (Fatal, Denis), ce premier film en solo après l'association avec Lionel Steketee et Thomas N'Gijol autour de l’esclavage sur Case départ & Lionel Steketee pour Le Crocodile du Botswanga et sa corruption des politiques africains, une comédie trash qui rassemble distribué par EuropaCorp Distribution.
Pour sauver son business, un producteur de musique a l'idée du siècle avec sa pétillante assistante nymphomane de former un boys band religieux composé d’un rabbin, d'un curé et d'un imam qui chantent le vivre ensemble.
Avec un casting d'humour choc, Ramzy Bédia (La Tour Montparnasse infernale, Taxi 5) en faux imam fêtard et dépravé, Guillaume de Tonquédec (La Double Vie de Véronique, SMS) en curé coincé et amoureux & Jonathan Cohen (Amour et Turbulences, Budapest) en rabbin dépressif drogué. Côté girls, il y a l'irrésistible Audrey Lamy (Polisse, Simon et Théodore) ainsi que l'ex-compagne du réalisateur Éboué, Amelle Chahbi (Les Barons, Amour sur place ou à emporter) et la présidente Mathilde Seigner (Vénus Beauté (Institut), Retour chez ma mère).

Un bisou sur le sexe !

Depuis des années, un producteur de musique s'est contenté de lancer des pseudos-artistes. Ses ventes ont dramatiquement chuté. Sa patronne le rappelle à l'ordre. Il doit trouver un nouveau projet rentable sinon il sera licencié. Il n'a que six mois pour dénicher la perle rare et remplir l'Olympia. Il pense avoir trouvé la bonne idée en réunissant un prêtre, un rabbin et un imam. Et ça marche ! Le groupe baptisé Coexister devient rapidement célèbre. Mais les choses dérapent quand les membres du trio se laissent happer par les dérives du show-business. Ils deviennent rapidement ingérables...

Ma foi est la plus forte !

Cette comédie euphorisante mais sincère adepte du malaise grinçant est un vrai régal. Un Feel good movie s'attaquant aux religions, le judaïsme, le catholicisme ainsi que l’islam, ce vivre ensemble tenait du pari casse-gueule ! Jonathan Cohen sort du lot, il impressionne par la vélocité de son jeu cocaïné, qu’il soit en sur ou sous régime. Il campe un rabbin dépressif hanté par le souvenir d’une circoncision ratée ainsi qu'une Audrey Lamy en véritable one woman show dans la première partie du film. Éboué se moque gentiment au début du show-biz et met la foi et l'humour de ses protagonistes à l’épreuve en osant véritablement rire de tout, en évitant de sombrer dans la parodie, c'est une réussite !

Amen, Salam, Shalom !