Cours, Lola, cours apparait plus comme un exercice de style que comme une véritable histoire.
Lola n'a que 20 minutes pour réunir 100,000 marks et rejoindre son copain pour lui sauver les miches du grand méchant gangster pour lequel il travaille. Paniquée, elle se se procure l'argent comme elle peut mais cela se termine tragiquement, le film alors recommence au début des 20 minutes à la façon du film Groundhog Day et elle réessaye d'une façon différente. Largement acclamé par la critique, je pense que cela tient plus à son montage énergique qu'à l'histoire elle même, les personnages ou le jeu d'acteur.
En effet, le film se contente de pure énergie sans s'attarder sur ses personnages. Ces derniers n'auront pas évolué d'un iota entre le début et la fin du film. Les changements qui se produisent entre les différentes versions de la course contre la montre ne sont au final dues qu'au hasard et aux facilités d'écriture. Décevant.