Faut-il s’étonner de voir Alexandre Aja revenir au cinéma d’horreur minimaliste de Haute Tension, qui lui a ouvert les portes des Etats-Unis il y a presque quinze ans déjà ? Pas vraiment. Ce back to basics était sans doute la condition nécessaire pour qu’il puisse espérer continuer à vivre son rêve outre atlantique après les échecs au box-office des inclassables Horns (2014) et La Neuvième Vie de Louis Drax (2016). A bien y penser, il est d’ailleurs incroyable qu’Aja ait pu s’émanciper de la sorte en dehors de son pays, se montrer sous un jour aussi radicalement différent, presque romantique. En tout cas, le plantage en règle de ces deux fresques plus fantastiques qu’horrifiques aurait sans doute scellé le sort de n’importe quel autre frenchy expatrié (il suffit de se rappeler le cas Kassovitz). Alexandre Aja, lui, sans doute en mémoire de ses petits exploits passés (La colline a des yeux, Mirrors, Piranha 3D ont bien fait tourner la planche à billets), a eu droit à sa seconde chance.
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