This is Crazy. This is Stupid. This is plain Love.

La comédie romantique se comporte bien en ce moment, aux USA. En effet, après Sex Friends et Sexe Entre Amis, particulièrement réussis, les spectateurs ont le droit à ce Crazy, Stupid, Love.

Le film est donc une franche réussite, mais pas où on s'attendait. Si la partie comique paraît parfois une peu forcée (la réplique sur Photoshop dont tout le monde se gausse, je la trouve un peu forcée), la partie dramatique du film, vers le milieu, est vraiment très réussie. En effet, Steve Carell manie très bien le drame et il nous le prouve une nouvelle fois, quand les personnages du film se regroupent tous, alors qu'ils ne semblaient n'avoir aucun lien. Cette partie là est réussie, le scénario de Dan Fogelman, ancien scénariste pour Pixar et Disney, étant très bon. Le montage, laissant des personnages de côté pendant 20 minutes est assez médiocre, cependant.

Quant aux acteurs, entre Steve Carell et Ryan Gosling règne une alchimie vraiment impressionnante mais c'est de très loin Marisa Tomei qui est la meilleure actrice du film. Son second rôle illumine le métrage, à l'image de Kevin Bacon, qui joue avec son image depuis quelques années maintenant, se retrouvant dans d'innombrables rôles de méchants... Le couple Analeigh Tipton – Jonah Bobo fonctionne du tonnerre et c'est limite le plus intéressant du film. Une réussite dramatique, pas forcément comique...