Creed cumule toutes les tares des franchises rebootées à la chaine par Hollywood : héros principal qui passe au second plan au profit d'un jeune loup, scénario calqué sur les épisodes précédents en mode "best-of", thème principal utilisé parfois à contre-sens...
Pourtant, en sortant de la salle, j'ai ressentit la même excitation que celle qui m'avait traversé le cortex quand j'étais gamin et que j'avais envie de "péter la gueule" à Mr T. Il y a quelques scènes magnifiques dans ce Creed, comme ce plan séquence qui en met plein les mirettes, l'affrontement virtuel entre Apollo et son fiston ou l'intro du combat final, qui donne UNE PATATE MEC.
La storyline du personnage de Rocky est sans doute la moins originale de tous les temps. Oui mais voilà, Stallone est absolument parfait, avec sa gueule défoncée et son défaut de prononciation, il n'y a qu'à voir l'émouvante standing ovation aux Golden Globes pour comprendre que ça pue l'Oscar à plein nez.
Dommage que la love-story soit rentrée au forceps pour remplir le cahier des charges. Elle n'apporte pas grand chose au final, même si le personnage féminin est intéressant. On cherche à nous caser une nouvelle Adrian, mais si c'est pour la transformer en plante verte pendant la dernière demie-heure, bof.