Et voilà donc la suite, tout aussi classique de mon adolescence horrifique.
Cet opus décide donc de mettre les bouchées doubles, en remplissant la petite ville de Grover's Bend d'œufs de Crits en cette belle journée de Pâques. Bien vite, des boules de poils (ou de merde comme dit le shérif) roulent dans tous les sens, toujours autant gloutonnes. Mais où stockent-elles toute cette bouffe ?
Chasseurs de prime primaires (Tue les critters !) au space gun phallique et qui se permettent de se transformer en plantureuse playmate (avec agrafe), critters anarchistes qui ravagent la cérémonie religieuse de la résurrection, séquence d'anthologie dans le restaurant (aaaah, ce critter dans la friteuse), sphère massive de bouches affamées, ville paumée avec ses bouseux débiles, plein de bonnes raisons d'apprécier ce second épisode qui verse un peu plus dans l'humour que son prédécesseur. Les crits se permettent de faire un bon gros doigt de gamin aux valeurs US qu'ils enfoncent avec un mauvais goût délectable, et ça, ça me plait.