Lire l'avis complet sur le film Cruella
Craig Gillespie fait de Cruella une icône punk rock qui va être tout autant caractérisée par ses actes (donc la mise en scène), que par l’environnement au sein duquel elle va se transformer. En posant son récit au sein du Londres des années 70, Craig Gillespie s’émancipe de ce qui a déjà pu être fait sur le personnage afin de trouver une époque qui puisse sied à une personnalité extravagante et révolutionnaire, puisqu’en quête de vengeance. Une vengeance qui va mener Estrella à sa perte, ou plutôt, à la création de Cruella. Si on se retrouve face à un schéma peu subtil et éculé, où c’est finalement la quête vengeresse ainsi que la société qui, ont façonnés une personnalité diabolique, réside au sein de ce film la volonté de jouer sur la dualité qui bataille au sein même du personnage. Ce que représente Cruella face à qui est réellement Estrella. Questionnement qui va être exploité via l’arc narratif qui lie Cruella à ses sbires Jasper et Horace. Des personnages rendus attachants (superbement interprétés par Joel Fry et Paul Walter Hauser), correctement humanisés par un metteur en scène qui ne les exploite pas uniquement tel des ressorts comiques.
Actuellement visible en Vidéo à la Demande et au Cinéma (depuis le 28 Mai) au Québec et dès le 23 Juin 2021 au Cinéma en France.