Ce long-métrage se veut être comme une adaptation en prises de vues réelles des animations Disney, mais nous sommes pour cette fois loin de la simple réinterprétation précédemment reçue avec par exemple "La belle & la bête", "Le Roi Lion" et d'autres de ces "faux remakes". Celui-ci se révèle être plus inventif que les précédentes "adaptations Lives/remakes" de cette lignée. Ce film a été pensé comme un prequel, le long-métrage se centre précisément sur l'histoire (la jeunesse) de la célèbre Cruella d'Enfer tirée de l'animation Disney "Les 101 Dalmatiens" de 1961. D'ailleurs à ce propos (hors le post-générique uniquement), il y a un tas de petits clins d'œil très sympas fait à l'animation d'origine, les plus grands fans de Disney ou des 101 Dalmatiens ne pourront que les remarquer et sûrement les apprécier.
En gros, ce sont les origines de Cruella. Elle est interprétée par Emma Stone. Elle a d'ailleurs su s'approprier le rôle à perfection, c'est représentatif et cohérent à l'image qu'on puisse se faire à propos de ce personnage. Le film est à certains moments comptés par le protagoniste ce qui permet d'avoir le meilleur et le plus sincère des points de vue en ce qui concerne Cruella d'Enfer. Quant à Emma Thompson, elle est également géniale, une bonne actrice avec un rôle qui apporte également son lot de conséquences. Le métrage est également muni d'une sacrée playlist, elles sont nombreuses, très nombreuses et il y en a pour tous les goûts, elles sont toutes géniales, elle apporte une fraîcheur au film. Par contre, l'époque en question (les années 70) non pas qu'elle n'est pas fidèle, mais elle n'est peut-être pas assez appuyée.
Le film est finement drôle et bien plus touchant qu'on peut le croit, mais surtout, il est aussi excessif qu'on aurait pu l'imaginer avec une telle icône (et actrice). Tous les ingrédients y sont sans même oublier les agréables petits rebondissements, et bizarrement, on va même jusqu'à s'attacher à cette Cruella du long de ses deux heures et treize minutes. Le récit explore le personnage sous diverses de ses aspects que cela soit son évolution physique et psychologique, et bien plus entre. On retrouve la "célèbre" Cruella dur à cuire avec un tempérament de feu avec cette fois des idées fabuleuses et effrontés ! Tout le monde pense tout savoir sur ce personnage Disney, mais le film nous en apprendra au bout du compte certainement plus que nous l'imaginons.
Tout est assez bien exploité dans tous les détails, ce volet a de l'imagination et les efforts scénaristiques réalisés sont réussis. On finit par vraiment redécouvrir Cruella. Et pour terminer, il ne faut pas oublier son post-générique qui annonce une suite (déjà confirmée) qui va cette fois certainement être une vraie adaptation en prise de vues réelles de l'animation de 1961 (Live/Remake). Par contre, si la suite est fidèle, notre Cruella risque de devenir une véritable méchante. On va sûrement s'écarter de l'héroïne qui ici a clairement tout de l'antihéros plus que de la véritable et abjecte méchante.
Enfin bref, Cruella est un film plus original qu'il n'y paraît, c'est une belle surprise.