Au lendemain de jugnle cruise (gloubiboulga culturel indigeste sans la moindre saveur) Cruella fait tout l'inverse. La CGI est très en retrait, les acteurs fonctionnent parfaitement individuellent et collectivement. Le film se crée une ambiance visuelle londonienne très chouette, musicalement parfaite.
Le retour du diable s'habille en Prada et d'une Emma stone toujours aussi juste donnent une film profondément femmes fortes. Pour autant, A qui s'adresse le film ? Absolument pas aux enfants, ou peut être jeunes adolescentes. Mais pas non plus aux adultes, ou le manque de subtilité dans l'écriture de l'évolution du personnage de Cruella empêche Disney d'avoir son Joker. Pourtant l'actrice et l'univers étaient bien là. Même la mode n'en sort pas heroîque, perdue dans l'action. Car on est bien chez Disney, le rythme passe par une surenchere de twists et d'actions divertissantes mais pas par la moindre intensité dramatique. A l'image de cette fin, cruellement indigeste Par ces CGI et de twists grotesques, interminable.