Crying Freeman par Toy666
C’est qu’il ne nous rajeunit pas ce film là. Et pour tout vous dire, il n’a pas si bien vieilli que ça non plus visuellement enfin, je parle surtout au niveau des costumes (et encore pas tous). Mais l’esthétique de ce film est tel que l’on reste quand même ébloui par la qualité artistique de cette oeuvre. A aucun moment on ne peut se douter que son réalisateur est un français et encore moins que c’est son premier long-métrage. Adapté du manga éponyme de Kazuo Koike et Ryôichi Ikegami, Crying Freeman nous entraîne du Canada au Japon d’une façon si poétique que certains le trouveront déroutant voire ennuyeux. Il n’en est rien évidemment.
Malgré une rythmique peu conventionnelle, on n’est facilement entraîné dans cette narration. Tantôt, une narration extérieure vient nous expliquer les choses tantôt nous sommes directement dedans avec les dialogues plus ou moins bons en français. L’histoire quant à elle est très simpliste. C’est réellement la vision du réalisateur qui en font une si belle oeuvre.
On ressent pendant tout le film tout son amour pour John Woo. Les cadrages, le montage en sont des pures références. L’ambiance musicale est digne des grandes oeuvres japonaises. Ce film est bourré d’intelligence et d’inspirations diverses. A saluer aussi la performance de Mark Dacascos qui signe là une de ses plus grandes oeuvres (parmi les 3-4 autres qui en valent la peine. Snif, quel gâchis de carrière ensuite snifff !! :( )