Mitraillé d'oscars et de multiples récompenses, Dallas Buyers Club n'en reste pas moins un biopic insipide, porté uniquement par un Matthew McConaughey et un Jared Leto relativement convaincant.
Comme "Le discours d'un roi" avant lui, je n'ai pas été entraîné par le rythme, ni été subjugué par des scènes ou des plans particuliers.
J'ai simplement subi le film, en découvrant les péripéties sans grande surprise.
Et c'est sans doute pour cela que Dallas Buyers Club n'a obtenu de statuettes que pour l'acting, et que le très poignant 12 Years a Slave lui a raflé la première place de meilleur film.
Car traiter une thématique et une histoire aussi criante de questionnements, c'est bien, mais la traiter en tant qu'oeuvre cinématographique et y ajouter une patte artistique, c'est mieux.
Et c'est bien dommage, car tout finit par être lisser, de l'image fade et neutre de chaque plan, jusqu'au final qui tombe comme un cheveu dans la soupe tant la linéarité du scénario ne permet pas de faire briller la situation finale de chaque protagoniste.
En somme, un bon gros MEH pour un film qui a tant fait parler de lui.