McConaughey, le Texas jusqu'au bout des ongles.

Avec Dallas Buyers Club, Matthew McConaughey renoue avec sa terre d’origine : le Texas. De retour dans l’Etat de l’Etoile Solitaire, il est à l’aise et ca se voit. Dans cette réalisation du canadien Jean-Marc Vallée, McConaughey joue le rôle de Ron Woodroof. Woodroof ? Un champion de rodéo des années 80, accro aux drogues, aux filles et foncièrement homophobe. Le parfait beauf Texan ? C’est vous qui le dites... Mais cette vie d’excès qu’il apprécie tant sera ruinée quand il est diagnostiqué séropositif. Les médecins lui donnent 30 jours. Il pourrait attendre d’y passer, allongé sur un lit d’hôpital ; sauf que lui, il préfère "crever les bottes aux pieds". En plus de devoir faire face à une maladie destructrice, il affrontera les préjugés qu’elle engendre. Sa position et son opinion sur la société qui l’entoure seront changés à jamais.

Ainsi, Dallas Buyers Club brille par son propos. Il embrasse des thèmes tels que l’homophobie, les idées reçues sur le Sida et ses transmissions mais aussi l’incapacité de réaction du système pharmaceutique américain lorsque d’autre (comme le Mexique ou le Japon...) ont une longueur d’avance. Plus, derrière le thème passionnant qu’il aborde, se cache des prestations d’acteurs hors-normes. Les métamorphosées Matthew McConaughey et Jared Leto laissent sans voix. Des performances qui d’ailleurs ne passent pas inaperçues puisque les deux acteurs sont nommés aux prochains Oscars...