Tout d'abord, j'ai été étonné et un peu perplexe face aux designs des petits personnages. Pas très détaillés, j'avais du mal à discerner si c’était des enfants ou des adultes.
Et puis les mœurs japonaises se sont présentées et je me suis laissé transporter à cette époque.
Une douceur amère s'installe, la guerre au loin. Les anecdotes mignonnes, touchantes, les rêveries, la vie qui semble peu s'en soucier s'écoule.
Notre héroïne, courageuse, relève les défis, s'adapte, redouble d'effort. Et le temps passe, et fatalement, la date fatidique se rapproche, autant que les bombardements, les épreuves toujours plus éprouvantes, et ces êtres humains qui n'ont rien demandé, toujours fiers. Jusqu'en enfer.
L'histoire on la connait tous, et pourtant c'est d'une incroyable fraîcheur. Plein de petits moments de bravoure et d'audaces graphiques tout en évitant de descendre si bas dans le pathos du Tombeau des lucioles.