Que le thème soit rabâché n'est pas en soi un problème, on peut toujours faire des variations encore faut-il que ça tienne la route. Donc après une situation de départ bien amorcée, on a droit à des gags visuels et des répliques vachardes, mais ça tombe très souvent à plat, le seul gag qui m'a surpris étant celui du chien qui se paluche, sinon merci pour la lourdeur, le pompon étant atteint avec la séquence automobile à la frontière. On doit aussi se farcir un prêchi-prêcha interminable au bord du grand canyon et que dire de la fin, là où il aurait fallu faire dans le décalé, d'autant qu'on avait les ingrédients, on fait dans le bisounours, l'amour éternel, l'amitié virile, il ne manque plus que le son des violons. J'avoue quand même avoir été bluffé par l'excellent jeu d'acteur de Robert Downey Jr.