Il est amusant de constater qu'au début, le film puisse bizarrement être considéré comme une charge contre le fanatisme religieux tellement le personnage incarné par Raymond Massey est débectant (et mal interprété de surcroit). Mais non, c'eut été trop beau, et la dernière partie du film n'est qu'un prêchi-prêcha religieux interminable et insupportable et comme si ça ne suffisait pas on a droit à un combat de David contre Goliath qui repousse les limites du ridicule. Pour le reste, le film est bien trop littéraire, Peck est plutôt bon sauf quand il soliloque et Hayward est bien jolie. Ah, il y a aussi une belle danseuse "orientale", elle s’appelait Gwen Verdon, on se console comme on peut car en vérité, je vous le dis, ce film biblique au premier degré n'est qu'une mauvaise plaisanterie.