Sorti en 2016, Deadpool a été une véritable surprise dans l'univers plus ou moins lisse des supers héros, avec un personnage qui osait tout, quitte à briser le quatrième mur, et j'avais bien aimé.
Deux ans plus tard, et quelques centaines de millions de kopecks ramassés au passage, Deadpool revient dans une suite XXL, qui va le voir affronter Cable et créer la X-Force.
C'est toujours aussi barré, avec une insistance assez lourde sur Hugh Jackman et son personnage de Wolverine pour se foutre de sa gueule, mais il faut aimer les blagues méta qui sont à profusion. Aussi bien de Ryan Reynolds lui-même, que Josh Brolin parce qu'il incarne aussi Thanos chez les Avengers, que sur le fait que Deadpool sait qu'il est dans une suite. Donc, plus d'argent à l'écran, mais là où le premier film était dans une grande économie (58 millions de dollars), là, le budget a doublé pour se rapprocher de plus en plus des films de super-héros ordinaires, avec des effets spéciaux à gogo.
Reste les personnages, dont Domino, qui a beaucoup de chance, Colossus, et d'autres choisis comme assez jeunes, car ils pourront encore jouer dans des suites de Deadpool durant dix ans, ce qui est dit dans le film ! Quant à Josh Brolin, qui joue Cable dont le destin ressemble à Kyle Reese de Terminator, je trouve ça dommage qu'il ne se décoince pas plus que ça, sauf quand ça parle de dubstep.
Quant à l'humour, je pense avoir moins souri que dans le premier film, l'effet de surprise ne marchant plus, sauf une scène assez drôle, qui est la composition de la première équipe, disons, de X-Force, et le destin malheureux de la plupart d'entre eux.
C'est bourré de surprises, de cameos (y compris chez les X-Men), Ryan Reynolds tient sans doute le rôle de sa vie tant qu'on ne le voit pas, mais je trouve que ça pourrait aller encore plus loin, car quand il se moque du fait qu'il a accepté Green Lantern, il a fait largement pire, ou alors se payer sa gueule constipée qui ne fait pas croire à une seule émotion quand il revoit l'amour de sa vie...
C'est assez sympa, mais il n'y a quand même pas de quoi fouetter un chat.