Quand Netflix a annoncé l’adaptation du manga culte de Tsugumi Ōba et Takeshi Obata vendus à 30 millions d’exemplaires, on s’est demandé si le géant du streaming allez réussir là où les studios hollywoodiens ont toujours échoué. Toujours hanté par le souvenir douloureux qu’est Dragon Ball Evolution, ou encore récemment Ghost in the Shell dans une bien moindre mesure, l’adaptation de Death Note avait du potentiel et ne paraissait pas aussi difficile.
Pour ceux n’ayant jamais eu la chance de lire Death Note, le manga raconte l’histoire de Light Yagami, un lycéen japonais exemplaire doté d’une intelligence hors du commun qui rentre en possession d’un Death Note. Appartenant à un dieu de la mort, ce cahier à le pouvoir de donner la mort de la personne dont le nom est inscrit à l’intérieur. Light décide alors d’utiliser ces pouvoirs pour rendre la justice et purifier le monde de tous les criminels. Dans sa croisade, il fera la rencontre du détective L, un génie atteint de nombreux TOC travaillant avec Interpole, qui cherchera à arrêter Kira, identité secrète prise par Light.
Adam Wingard, réalisateur de films d’horreur connu pour « You’re next » et le remake de « Blair Witch » en 2016, avait déclaré l’été dernier au comic-con vouloir donner « un nouveau souffle » via une « adaptation libre ». Le contexte du manga étant contemporain et ses personnages réalistes, ce n’était pas insurmontable. Encore fallait-il qu’il sache où il va, ce qu’il souhaitait en faire et qu’il est compris ne serait-ce que l’essence du matériel original pour son adaptation (ou roue) « libre ».
Tout comme pour l’utilisation d’un Death Note, il y a des règles à respecter…
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