L'univers métal traine derrière lui suffisamment de croyances et de clichés pour pouvoir les utiliser afin d'en faire un film et de jouer avec ceux-ci. Mais si tout part de l'exploitation lié à un genre musical ce n'est pas assez bien fait, les codes sont certes utilisés, mais ils ne sont pas utilisés correctement pour que ça fonctionne. C'est cheap, bon ce n'est pas très grave avec ce genre de films, et d'ailleurs on ne s'attend pas à ce que ça soit hyper bien réalisé. Enfin le plus gros problème de deathgasm réside dans le fait que ça n'est pas amusant, alors c'est vraiment un gros problème pour un film tel que celui-ci qui mise tout sur le fait de jouer avec les clichés. Je dois bien dire que ce genre de films est plus casse gueule qu'autre chose, car c'est à l’évidence un fan de métal qui a dut avoir cette lumineuse idée de jouer avec les clichés attribués à la musique qu'il adore. Sauf que c'est trop basique est que l'originalité n'est pas là. Deathgasm met des plombes à démarrer puis quand enfin il démarre (il faut bien 45 minutes c'est bien trop long) le ton n'est pas mieux, les gags sont de gros turcs mal apportés. Et que dire de cette histoire qui est certainement un clin d’œil volontaire à evil dead, si ce n'est qu'elle n'a rien d'originale, c'est certain elle est comme le reste très plat.