Crash
Durant un accident de voiture, sa femme décède et lui survit. Alors que Davis devrait pleurer sa tristesse et être submergé d’un chagrin insurmontable, il ne ressent rien, continue son train-train...
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le 14 avr. 2016
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La démolition en question est une étape que traverse Davis Mitchell, le personnage de Jake Gyllenhaal. Cette étape est la confusion d'un deuil bousculé. Sans traverser les phases convenues du deuil, Davis Mitchell bascule immédiatement dans une certaine folie. Jake Gyllenhaal répercute cette fêlure avec une grande justesse.
Le film porte très bien cette balance entre la "normalité" et l'égarement. Cette part de folie dégagée par Davis Mitchell déconnecte de l'ordinaire et cela peut déconcerter. C'est toute l'intention du film. Rien de trop surprenant dans la mesure où justement le récit nous dévoile un personnage violemment brisé, ses certitudes et sa routine avec.
Le comportement et les tribulations de notre veuf deviennent effectivement subitement trop frénétiques. Cette démesure retranscrit la sensation de débordement qu'il peut ressentir. L'apaisement final n'en devient que plus beau.
Tout cela correspond très bien au cinéma de Jean-Marc Vallée, proche de personnages torturés psychologiquement.
Juste une question: Pourquoi on confie plus que des second-rôles à Naomi Watts ?
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Créée
le 22 avr. 2016
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