Une déception aux relents de naphtaline.
Derrière les murs (2011) se targue d'être le premier film fantastique français a avoir été réalisé en 3D relief, en fin de compte, il en résulte une oeuvre aussi plate que son scénario. Autant vous dire tout de suite que vous pouvez vous abstenir de payer un supplément pour cette soit-disant 3D qui nous apparaît aussi futile qu'inutile. Hélas pour nous, le film affiche d'autres défauts, à commencer par un scénario absent et le plus alarmant, une mise en scène amorphe rendant l'ensemble léthargique pendant 90 minutes, digne d'un banal téléfilm d'un dimanche après-midi. Reste les reconstitutions des années 20 qui s'avèrent crédibles, contrairement aux prestations des acteurs. Une déception aux relents de naphtaline.